àààHomeISTEL
DECOUVREZ LES PLUS IMPORTANTS COMPOSITEURS POUR LA GUITARE
NOTICES BIOGRAPHIQUES EN FRANÇAIS - LIENS 

 

Aguado Dionisio 1784 -1849
Alfonso Nicolas 1913 -2001
Barrios-Mangoré Agustín (1885-1944)
Brouwer Leo °1939
Cano Antonio 1811-1897
Carcassi Matteo 1792-1853
Carulli Ferdinando 1770-1841
Coste Napoléon 1805-1883
Diabelli Anton 1781-1858
Dowland John 1563-1626
Ferrer José 1835-1916
Fortea Daniel 1778-1953
Giuliani Mauro 1781-1829
Küffner Joseph 1776-1856
Lauro Antonio 1917-1986
Lester Bryan °1939
Llobet Miguel 1878-1938
Mertz Caspar Joseph 1806-1856
Rodrigo Joaquín 1901-2001
Sagreras Julio Salvador 1879 1942
Sanz Gaspar 1640-1710
Sor Fernando 1778-1839
Tárrega Francisco 1852-1909
Villa-Lobos Heitor 1887-1959
Visée Robert de 1650-1725
Weiss Sylvius Leopold 1686 - 1750
 
Matteo Carcassi (1792-1853)
Matteo Carcassi, un musicien talentueux, est né à Florence (en Italie). Il commença tout enfant à étudier le piano, mais il l'abandonna très tôt pour la guitare. En 1810 (à moins de 20 ans) il entama une longue et remarquable carrière de concerts, en Allemagne d'abord puis à travers toute l'Europe. Il obtint même un succès estimable à Paris où Ferdinando Carulli s'était établi comme le représentant absolu de la guitare.

Après que Carcassi eût séjourné en Italie en 1836, il revint à Paris pour y enseigner. C'est là qu'il publia la plupart de ses compositions. Il arrêta sa carrière de concerts en 1840 et mourût à Paris le 16 janvier 1853.

L'œuvre de Carcassi est bien caractéristique de la musique pour guitare du début du 19ème siècle, mais elle se distingue par ses grandes qualités mélodiques. Carcassi a exploré des effets sonores nouveaux et variés, il a utilisé certains thèmes romantiques et a composé nombre de pièces très exigeantes. Ses œuvres les plus connues sont sa Méthode (opus 59) et ses Études(opus 60). Il a écrit presque 100 œuvres. 

© 1997-1998 The Classical Guitar Repository http://www.jb.man.ac.uk/~agg/guitar/ (traduction Michel BURTON)
áááLISTE àààHOME

Ferdinando Carulli (1770-1841)
Ferdinando Maria Meinrado Francesco Pascale Rosario Carulli est un des plus importants compositeurs pour la guitare du 19ème siècle. Né à Naples (en Italie) le 9 février 1770, Carulli a étudié les bases de la théorie musicale avec un prêtre, et ne se consacra à la guitare qu'après sa vingtième année. On pense qu'il fut largement autodidacte et qu'il mit au point lui-même les bases de la technique de la guitare. Ces bases sont encore en usage de nos jours.

Grâce à son enseignement et à ses concerts, la guitare fut admise à part entière dans la musique au début du 19ème siècle, principalement à Paris où Carulli s'était installé en 1808. Jusqu'à sa mort, le 14 février 1841 il vécut à Paris. Malgré l'arrivée d'autres guitaristes concertistes et compositeurs venant d'Italie et d'Espagne, le succès de Carulli dans la haute société française ne faiblit jamais.

Carulli fut un compositeur prolifique! Il a écrit plus de 400 œuvres. Beaucoup de ses pièces pour guitare sont accompagnées par le piano. D'autres unissent la guitare à la flûte, au violon, au chant ou à l'orchestre (comme son Concerto opus 8). 

Si ses œuvre sont d'une facture plutôt traditionnelle, elles sont remarquables par leurs qualités artistiques et techniques. Sa fameuse Méthode (opus 27) de 1810 est toujours considérée comme une des plus efficaces.

© 1997-1998 The Classical Guitar Repository http://www.jb.man.ac.uk/~agg/guitar/(traduction Michel BURTON)
áááLISTE àààHOME

Mauro Giuliani (1781-1829)
Né a Bisceglie (près de Bari au Sud de l'Italie) le 27 juillet 1781, Giuliani est souvent considéré comme un des génies de la guitare du début du 19ème siècle. Il se distingue autant par sa virtuosité que par la qualité de ses compositions. Après avoir reçu très tôt des leçons de violon et de violoncelle, il se mit à la guitare qu'il maîtrisa très vite.Il s'installa à Vienne en 1806 et devint une célébrité dans le monde musical.

Bien que ses concerts comme guitariste aient été bien accueillis et qu'il eut un certain succès comme compositeur, il se joignit souvent à d'autres grands musiciens pour des concerts de musique de chambre. Il participa même le 8 décembre 1813 (comme violoncelliste sans doute) à la toute première exécution de la 8ème symphonie de Beethoven. Il quitta Vienne en 1819 pour Trieste, Venise, Rome et finalement Naples, où il mourut le 8 mai 1829.

Les compositions pour guitare de Giuliani (plus de 150) comptent pour beaucoup dans le répertoire du début du 19ème siècle. Elles démontrent la ferveur nouvelle pour la guitare dans l'Europe de cette époque. Même si ses œuvres sont souvent d'une forme conventionnelle, elles font preuve d'une certaine vitalité à la fois mélodique et harmonique. Ses œuvres les plus importantes sont les Concertos opus 30 et 36 pour guitare et orchestre, la série des Fantasias sur des thèmes de Rossini (opus 119 à 124) et les Études souvent jouées.

© 1997-1998 The Classical Guitar Repository http://www.jb.man.ac.uk/~agg/guitar/ (traduction Michel BURTON)
áááLISTE àààHOME

Fernando Sor (1778-1839)

De son vrai nom Jose Fernando Macarurio Sors, il est né à Barcelone en février 1778 dans une famille aisée et respectée. C'est son père qui lui fit découvrir la guitare, et à huit ans déjà il était un guitariste accompli.Dans l'idée de lui faire suivre une carrière militaire, Sor est inscrit à l'école du Monastère de Montserrat où il continuera ses études musicales. Après la mort de son père, il est contraint de rejoindre l'école militaire de Barcelone. Il y atteindra le grade de lieutenant.

Au tournant du siècle il trouve un emploi stable de musicien grâce à l'intervention de la Duchesse d'Alba. Quand l'armée française envahit l'Espagne en 1808 Sor démontra son patriotisme par des compositions nationalistes, mais quand l'Espagne fut vaincue, il se retrouva à un poste administratif dans le gouvernement français. Quand les espagnols chassèrent finalement les français de leur pays, Sor, comme beaucoup d'autres, fut contraint de quitter l'Espagne sans retour. Il s'installa à Paris en 1813 et à l'exception des années 1815 à 1823 vécues à Londres, il y passa le reste de sa vie. Ses récitals étaient très demandés partout en Europe et jusqu'en Russie, mais il abandonna les tournées en 1827 pour ses consacrer à la composition.

Les œuvres de Sor pour la guitare font partie du répertoire moderne de l'instrument. A l'opposé de beaucoup de compositeurs de son temps, Sor cherche autant l'expression musicale que la qualité technique. Ses pièces utilisent, comme chez Beethoven, Schubert ou Haydn, tous les procédés mélodiques, un contrepoint complexe, et souvent des modulations et une harmonie audacieuses. On a comparé ses œuvres pour guitare solo aux grandes symphonies pour orchestre. Sor a écrit une centaine d'études pour guitare, et plusieurs recueils de Divertimenti mais sa pièce la plus populaire est son très spirituel mais difficile opus 9 Thème et Variations sur la Flûte enchantée de Mozart.

© 1997-1998 The Classical Guitar Repository http://www.jb.man.ac.uk/~agg/guitar/ (traduction Michel BURTON).
Bernard Piris FERNANDO SOR Une guitare à l'orée du Romantisme un très beau livre (ed. Aubier)
áááLISTE àààHOME

Caspar Joseph Mertz (1806-1856)
Né à Presbourg (aujourd'hui Bratislava) le 17 août 1806. Il est le quatrième et dernier enfant de Joseph, un modeste maître cordonnier, et de Polexina Failmar. Dès 12 ans il donne des cours et contribue à une partie du revenu familial. Le premier concert dont on a conservé la trace date du 2 juin 1834 et était organisé par Johann Nepomuk Hummel.
Sans que l'on sache vraiment pourquoi, Mertz sera souvent prénommé Johann Kaspar (peut-être une confusion à partir des initiales J.K. reprises sur certaines éditions).

En 1842, il rencontre la pianiste Joséphine Plantyn à Dresde. Elle était à la recherche d'une salle de concert et Mertz, qui en avait trouvé une, lui avait été recommandé. Suite à cette rencontre, ils poursuivent ensemble leur tournée, chaperonnés par la sœur de Joséphine.

Une soirée qu'ils devaient donner au Gewandhaus de Leipzig est annulée, déjà pour des problèmes de santé du guitariste. Le retour vers Vienne comporte une étape particulière, celle de leur mariage à Prague le 14 décembre 1842.

Le couple, installé à Vienne, partage son temps entre l'enseignement et les concerts. L'intérêt du public pour la guitare n'est malheureusement plus celui des décennies précédentes et malgré son grand talent, Mertz ne pourra jamais vivre de ses concerts.

En 1846, suite à une névralgie faciale, un médecin lui prescrit de la strychnine. Joséphine lui administre toute la quantité en une seule fois, avec pour conséquence un empoisonnement dont l'issue faillit être fatale. Lorsqu'il peut enfin reprendre ses activités, la révolution hongroise de mars 1848 avait éloigné une bonne partie des élèves et du public, ce qui complique la situation financière et artistique du couple.

Mais les circonstances s'améliorent et les activités reprennent ; Mertz et sa femme joueront pour de nobles parterres et même pour la famille impériale à Salzbourg en 1855. 

Malheureusement à partir de 1855, la santé de Mertz décline fortement. Comme Chopin, il est atteint de la tuberculose. Une cure près du Danube pendant l'été 1856 n'améliorera guère son état. Joséphine évoque dans ses souvenirs un concert que le guitariste aurait eu de la peine à conclure. De plus, au retour, le bateau est bloqué sur un banc de sable et les passagers passeront une nuit dehors dans l'attente des secours.

Arrivé à Vienne, le médecin décèle un endurcissement du foie, probablement consécutif à son empoisonnement de 1846 et des problèmes cardiaques en plus de sa tuberculose. Son agonie, dont Joséphine ne dit rien, durera un mois et Caspar Joseph Mertz mourra le 14 octobre 1856.

Cette année là, le diplomate russe Nikolaj Petrovic Makarov, guitariste amateur organise à Bruxelles un concours de composition pour guitare. On a longtemps cru que Napoléon Coste en avait été le vainqueur avec sa Grande Sérénade op.30, mais il est désormais établi que c'est le Concertino de Mertz (parmi les quatre compositions qu'il avait envoyées) qui a été couronné. La décision datant du 10 octobre, la nouvelle de cette victoire ne parvint à Joséphine que deux jours après le décès de son mari.

Près de cinquante ans plus tard, après avoir tenté de réhabiliter sa mémoire en publiant ses souvenirs, Joséphine Plantyn, meurt le 5 août 1903. Elle avait auparavant cédé tout l'héritage de son époux, instruments et manuscrits.

d'après Fabrice HOLVOET "Le Romantique" un CD Contréclisse CEX 1002 CD http://www.holvoet.org/
áááLISTE àààHOME

Francisco Tárrega (1852-1909)
La contribution de Francisco Tárrega à la technique et au répertoire de la guitare classique est tellement importante qu'on l' appelé "Le Père de la Guitare Moderne". Francisco de Assis Tárrega Eixea est né à Villareal de los Infantes en Castille (Espagne) le 21 novembre 1852. Après avoir étudié avec Manuel Gonzales (appelé "le Marin Aveugle"), Julian Arcas et Damas Tomas, son talent ne tarde pas à être reconnu.Il s'inscrit au Conservatoire de Musique de Madrid en octobre 1874 pour étudier l'harmonie et la composition.

Après une brillante carrière de concertiste et de compositeur menée à travers toute l'Europe, il revient en Espagne en 1881 et s'installe à Barcelone pour y mener une vie retirée toute entière consacrée à son instrument. Parmi ses élèves les plus célèbres il faut citer Miguel Llobet, Emilio Pujol et Daniel Fortea. Il est mort d'apoplexie le 5 décembre 1909.

Tárrega contribua au développement de la guitare de deux façons. D'abord il redéfinit la technique du guitariste – action des doigts, manière de s'asseoir, position du corps –, ensuite il en élargit considérablement le répertoire en transcrivant pour guitare nombre de pièces classiques ou de compositeurs espagnols. On raconte que, entendant la transcription de Tárrega d'une de ses œuvres pour piano, Isaac Albeniz aurait préféré la version pour guitare. En plus d'Albeniz, Tarrega transcrivit des œuvres de Granados, Schumann, Chopin, Beethoven, Bach et beaucoup d'autres. Tarrega composa aussi beaucoup de pièces originales pour guitare, et sa virtuosité était telle que ces pièces sont souvent un défi pour le guitariste comme pour son instrument.

Comme beaucoup de compositeurs espagnols de cette époque, Tárrega enracine profondément son œuvre dans les rythmes et les danses du folklore traditionnel. Ses pièces font preuve d'une tendresse et d'une expressivité rarement égalées. Les plus connues sont Tango, Capricho Arabe, La Alborada, Marieta, ses 15 Préludes (écrits seulement 15 jours avant sa mort) parmi lesquels Lagrima, Endecha et Oremus et par dessus tout le "tube" de la guitare classique, l'immortel Recuerdos de la Alhambra.

sources : The Classical Guitar Repository http://www.jb.man.ac.uk/~agg/guitar/et
Hélène CHARNASSÉ La Guitare (Que sais-je? PUF)
áááLISTE àààHOME

Napoléon Coste (1805-1883)
Claude Antoine Jean George Napoléon Coste voit le jour à Amondans dans le Doubs en 1805. Il est le fils d'un ancien officier des armées impériales devenu maire de sa ville. A l'âge de six ans, il reçoit de sa mère ses premières leçons de guitare et à 18 ans, il débute le métier de musicien à Valenciennes. Il y enseigne la guitare et se produit en concert à l'Association Philharmonique.

En 1830, le jeune Napoléon Coste monte à Paris, où se trouve la fine fleur des guitaristes de l'époque. Il y rencontre Aguado, Carcassi, Carulli et bien sûr le plus éminent, Fernando Sor, qui devient son professeur. En 1838 le professeur et l'élève se produiront ensemble à l'occasion du dernier concert de Sor et récoltent un vif succès.

Après la mort de Sor et de Giuliani, l'attrait du public pour la guitare faiblit, et Coste se retrouve dans l'obligation de publier lui-même ses œuvres. 

Pour relancer l'intérêt de la guitare, le diplomate russe et guitariste amateur Nikolaj Petrovic Makarov organise à Bruxelles un concours de composition pour guitare, auquel Napoléon Coste se classe second derrière Mertz.

En 1863 Coste est victime d'un accident et se casse le bras droit, ce qui met fin prématurément à sa carrière de soliste. Engagé comme fonctionnaire, il continuera à enseigner la guitare et à composer.

A sa mort en 1883, il laisse derrière lui 53 œuvres répertoriées, plusieurs compositions sans n° d'opus et une version revue et corrigée de la Méthode de Sor, adaptée à la guitare à sept cordes, son instrument favori.

Il est le véritable héritier de Sor. Ayant perfectionné avec lui sa science de l'harmonie et du contrepoint, il fera encore progresser la guitare aussi bien dans la technique instrumentale que dans le répertoire. Il est certainement le guitariste et compositeur le plus en vue en France dans la deuxième partie du 19ème siècle.

Il est aussi un des premiers guitaristes à avoir transcrit en notation moderne la musique du 17ème siècle, ce qui provoquera un nouvel engouement pour la guitare et pour les partitions de l'époque baroque.

Diverses sources dont RenéJochems in DOR 1 un disque consacré à Coste par Raphaëlla Smits http://www.rsmits.com/
Simon Wynberg in The guitar works of Napoléon Coste ed. Chanterelle 
áááLISTE àààHOME

Dionisio Aguado (1784-1849)
Dionisio Aguado y Garcia est né à Madrid le 8 avril 1784. Il est l'un des guitaristes espagnols les plus célèbres du 19ème siècle. Il prend ses premières leçons de musique avec le Padre Basilio, puis avec Manuel Garcia, un ténor espagnol réputé. De 1803 à 1824 il se retira à Aranjuez (à 50 km au Sud de Madrid). Installé à Paris entre 1825 et 1838, il se lie d'amitié avec son compatriote Fernando Sor. Leur amitié prendra corps dans le célèbre duo Les deux Amis (op.41) que Sor écrira pour eux deux vers 1829.

Contrairement à Sor, Aguado jouait de la guitare avec les ongles ce qui donnait au premier un jeu tout en finesse et en douceur, et au second un jeu brillant, sonore et virtuose*.

Aguado est principalement connu pour sa méthode Método de Guitarra dont la dernière édition de 1843 est toujours utilisée de nos jours et est véritablement un précurseur de toutes les méthodes publiées au 20ème siècle. Il a aussi composé un grand nombre d'études et de pièces pour guitare solo comme Andante & Rondo en La mineur ou le Menuet Affandangado (Menuet sur un rythme de Fandango).

Aguado est mort à Madrid le 20 décembre 1849.

*Il faut noter qu'aujourd'hui tous les guitaristes jouent avec les ongles NDLR

sources : California State University International Guitar Research Archive http://www.csun.edu/~igra/
et le Dictionnaire de la Musique de Marc Honegger (ed.Bordas)
áááLISTE àààHOME

 Anton Diabelli (1781-1858)
Compositeur, pianiste, guitariste et éditeur autrichien.

Il est né à Mattsee (près de Salzburg) le 5 septembre 1781. Après avoir reçu de son père ses premières leçons de musique, il devint en 1790 petit chanteur de la chapelle de Salzbourg. Joseph Haydn le remarqua et le prit comme élève. De 1794 à 1797, il fréquenta l'université de Salzbourg. On pense que vers 1798, poussé par une vocation religieuse, il entra au monastère de Railtenhalach.

On le retrouve cependant à Vienne en 1802. Il y exerce comme professeur de guitare et de piano, comme compositeur et comme éditeur de musique. Il est très habile pour sentir la mode musicale, et pour répondre aux attentes des mélomanes. Il est le premier éditeur de Franz Schubert. Diabelli est l'auteur d'une célèbre valse sur laquelle Beethoven a composé 33 variations (opus 120), de nombreuses pièces pour piano (à deux et quatre mains) et pour guitare.

Il est mort à Vienne le 7 avril 1858.

sources : Karadar Classical Music http://www.karadar.it/Dictionary/diabelli.html
et le Dictionnaire de la Musique de Marc Honegger (ed.Bordas)
áááLISTE àààHOME

Gaspar Sanz (1640-1710)  
Prêtre et musicien célèbre né à Calanda (Aragon) le 4 avril 1640. Il fut élève puis professeur de musique à l'université de Salamanque. On pense qu'il est mort à Madrid en 1710. Il fut l'organiste du Vice Roi de Naples et le professeur de guitare de Don Juan José d'Autriche (fils naturel du Roi Philippe IV d'Espagne) auquel il dédia sa fameuse "Instrucción de Música sobre la guitarra española" *.

Ce traité en trois volumes est riche d'enseignements sur la manière d'improviser et d'interpréter en utilisant les deux manières de jouer : rasgueado (en accords "grattés") et punteado (en notes pincées). Il comprend de nombreuses danses et autres pièces savantes. D'après les tablatures on sait que sa guitare comptait cinq cordes accordées LA RÉ SOL SI MI.

Gaspar SANZ est sans doute le plus grand théoricien de la guitare au 17ème siècle, et un acteur très important de la musique baroque en Espagne. Il ne domine pas seulement son siècle : il restera au siècle suivant la référence de tous les traités et de toutes les publications musicales grâce au nombre et à la qualité de ses œuvres. 

Les guitaristes Emilio PUJOL et Narcisso YEPES ont transcrit pour la guitare moderne de nombreuses pièces de Gaspar SANZ, notamment Españoleta, Fanfare de la Cavalerie de Naples, Danza de la Hachas, Canarios, des Pavanes et Pasacailles, etc…

Joaquín RODRIGO a utilisé plusieurs thèmes de SANZ comme matériel thématique de sa Fantaisie pour un Gentilhomme pour guitare et orchestre.

* Le titre complet est : " instruction de musique sur la guitare espagnole et méthode de ses premiers rudiments jusqu'à jouer avec adresse la variété ingénieuse de deux labyrinthes de sons, les danses en rasgueado et en punteado, dans le style espagnol, italien français et anglais, avec un bref traité pour accompagner à la perfection la partie principale pour la guitare, la harpe et l'orgue, récapitulant les principes du contrepoint et de la composition en douze règles avec des exemples, dédicacé au Serenissime Seigneur, Son Altesse Ivan, composé par le Licencié Gaspar Sanz aragonais natif de la ville de Calanda, Bachelier en Théologie de l'insigne Université de Salamanque."

Diverses sources dont le Dictionnaire de la Musique de Marc Honegger (ed.Bordas),
Histoire illustrée de la guitare classique
http://www.classicalguitarmidi.com/history/
et Casa de la Guitarra Española http://www.laguitarra.net/
áááLISTE àààHOME

José Ferrer (1835-1916)  
Après avoir été l'élève de José Broca, José Ferrer enseigne la guitare et se produit en concert à Barcelone. En 1882, il s'installe à Paris et enseigne à l' "Académie Internationale de Musique". Il reste en France jusqu'en 1898, puis retourne à Barcelone pour professer trois années durant au Lycée Conservatoire.
Après un second séjour à Paris, il se retire définitivement à Barcelone en 1905. Il y mourra en 1916.

La musique de José Ferrer nous révèle un vrai talent de mélodiste. Ses compositions (une centaine à peu près) présentent peu de difficultés techniques et sont de caractère résolument romantique.

Sources : http://www.musicaviva.com/encyclopedia/index.tpl
et Frederick NOAD in The Frederick Noad Guitar Anthology - The romantic guitar ARIEL New York 1986
áááLISTE àààHOME

Antonio Cano (1811-1897)  
Elève de Dionosio Aguado, il exerce d'abord la profession de médecin avant de se consacrer à la guitare et d'enseigner au Conservatoire de Madrid. Il fut également conservateur des archives de la reine Isabelle II.
On lui doit une méthode de guitare publiée en 1852, rééditée en 1868 enrichie d'un traité d'harmonie adapté à l'instrument.
Il aurait donné quelques leçons à Francisco Tárrega, et serait peut-être l'inventeur du Tremolo.

Parmi une centaine d'œuvres et d'exercices, deux ou trois pièces bienvenues pour les débutants et El Delirio, brillante pièce de concert, sont encore souvent jouées aujourd'hui.

Sources : http://www.gha.be, Tárrega, his life and music by Jesuo de las Heras http://victorian.fortunecity.com/palette/401/tarreng.htm#komenco et The Encyclopedia of Music http://www.musicaviva.com/encyclopedia/index.tpl
áááLISTE àààHOME

John Dowland (1563 - 1626)

Célèbre luthiste et compositeur d'origine anglaise (ou irlandaise), John Dowland est probablement né à Londres en 1563.
On sait fort peu de chose sur ses origines et ses débuts de musicien. Adolescent, il aurait été domestique à l'ambassade d'Angleterre auprès de la cour de France et il aurait passé plus de quatre années en France entre 1580 et 1586. Ce séjour dût avoir une grande influence sur son statut social, et orienter sa carrière de musicien. Il se serait convertit au catholicisme au contact d'émigrés anglais réfugiés en France.
En 1588, de retour au pays, il se marie et obtient de diplôme de "Bachelor of Music".
Malgré son talent il ne parvint pas, peut-être parce qu'il était catholique, à obtenir un emploi à la cour de la reine, la grande Élisabeth Ière. Il partit tenter sa chance à l'étranger, en Allemagne et en Italie. On le retrouve en 1598 à la cour du roi Christian IV du Danemark. En 1606 pour cause de dettes, il fut forcé de quitter ce poste et de rentrer en Angleterre. Finalement, en 1612, il obtint ce poste tant désiré de luthiste du Roi (Jacques Ier).
John Dowland, " Doctor of Music ", fut enterré à l'église Ste Anne à Blackfriars le 20 février1626.

John Dowland est une figure majeure de la période élisabéthaine, et un des plus grands compositeurs de chansons de tous les temps.
Son œuvre comprend principalement 3 recueils d'airs (Booke of songs) publiés en 1597, en 1600 et en 1603. Il nous a laissé plus de 80 chansons. Il a composé pour le luth des fantaisies et des airs de danse (pavanes, gaillardes, allemandes et gigues). Son œuvre sans doute la plus célèbre est Lachrimae ou Sept Larmes pour 5 violes, violons ou luths.
Tout l'œuvre de Dowland pour le luth est accessible aux guitaristes grâce aux transcriptions, aussi bien les chansons accompagnées (Flow my tears, Come again, Awake sweet love,…) que les œuvres pour le luth seul (Fantasias, Melancholy Gaillard, The king of Denmark's Galliard, Queen Elizabet's Galliard…).

Fac-simile du Lachrimae Autographe de John Dowland
sources : Naxos http://www.hnh.com/composer/dowland.htm,
Karadar Classical Music http://www.karadar.it/Dictionary
The John Dowland page http://www.johndowland.com
et Hélène CHARNASSÉ et France VERNILLAT Les instruments à cordes pincées (Que sais-je? PUF)
áááLISTE àààHOME

Robert de Visée (c.1650 - 1725)
Guitariste français, il jouait aussi du luth, du théorbe et de la viole. Il a peut-être été l'élève de Francisque Corbetta. Il fait partie en 1680 de la musique de chambre du Roi Louis XIV (1638-1715). Le Roi s'intéresse beaucoup à la danse et à la musique, et tout particulièrement à la guitare, dont semble-t-il il jouait assez bien*. Visée est souvent requis pour instruire et amuser le Dauphin (le futur Louis XV) ou se tenir le soir au chevet du roi pour lui jouer de la guitare.Entre 1694 et 1705 il donne de nombreux concert à la cour, notamment aux soirées de Madame de Maintenon. En 1709 il obtient un emploi rémunéré comme chanteur de la Chambre du Roi en récompense des services rendus à la cour, et en 1719 il est officiellement reconnu comme maître de guitare du Roi (Louis XV), alors qu'il lui enseigne la guitare depuis 1695. Son fils François lui succédera à ce poste en 1721.

De Robert de Visée nous sont parvenus deux recueils : Livre di guittarre dédié au roy (Paris 1682) et Livre de piéces pour la guittarre (Paris 1686). Chacun d'eux comprend des suites et un grand nombre de danses.


Mezzetin (détail)
Metropolitan Museum of Art,
New York
Jean-Antoine Watteau (1684 - 1721)

Visitez le musée pictural de la guitare
http://museedelaguitare.free.fr/index.php

*Voltaire a dit de Louis XIV : "on ne lui apprit qu'à danser et à jouer de la guitare" et Madame de Motteville qu'il "adorait la musique et donnait des concerts de guitare quasi tous les jours".
Manuscrit autographe de Robert de Visée
sources :Here Of A Sunday Morning http://www.hoasm.org/VIIB/Visee.html, New Grove dictionary
et Hélène CHARNASSÉ et France VERNILLAT Les instruments à cordes pincées (Que sais-je? PUF)
áááLISTE àààHOME

Joseph  Küffner (1776 - 1856)
Compositeur allemand né à Würzburg en 1776 et mort dans la même ville en 1856. Il est le fils de Wilhelm Küffner, musicien à la cour du prince de Würzburg.
Il étudie la philosophie et le droit en même temps qu'il apprend la musique sous la direction de Lorenz Schmitt, maître de chapelle à la cour de Würzburg.
Entre 1825 et 1833 il entreprend des voyages qui le mèneront à Paris, aux Pays-Bas et en Belgique. En août 1830 il est à Bruxelles comme président du jury d'un grand concours auquel participent 29 associations musicales.
Tout au long d'une vie aventureuse Joseph KÜFFNER occupa divers emplois comme violoniste de cours ou chef de musique militaire.
S'il reste aujourd'hui connu principalement pour quelques œuvres faciles pour une ou deux guitares, sa musique de chambre pour guitare et divers instruments (flûte, violon, alto violoncelle ou piano) en duo, trio quatuors ou quintettes mérite le détour. Il a aussi composé pour la clarinette, le hautbois et le basson.
diverses sources dont Komp-lex das Komponistenlexikon http://www.classic-arietta.de/lexikon/joseph_kueffner.html
et Bart Van der Donck De geschiedenis van de gitaar in Vlaanderen
http://www.geocities.com/Vienna/Studio/2971/THESIS2.html
(traduction Michel BURTON)
áááLISTE àààHOME